Proposition N°8 : Une Diplomatie industrielle
Le Japon pour les robots industriels, la Corée du Sud et l’Europe pour les robots dits de service, disposent de sociétés leaders. Afin de rattraper certains retards et coopérer sur les innovations à venir, il faut construire ou consolider les partenariats avec ces pays. La compétence des talents français y est reconnue et cela évitera de « coincer » l’Europe dans une dualité sino-américaine. Cette diplomatie industrielle devra inclure des discussions sur les transferts de technologies, la complémentarité des compétences en matériels et logiciels, la relocalisation et les projets internationaux sur des secteurs planétaires: espace, exploration des océans…
Il est important que la France soit plus présente et impliquée dans la stratégie et les programmes robotiques européens. Proxinnov (Pays de la Loire) est un DIH, et le CEA Saclay est actif au sein des programmes robotiques européens. Ce n’est pas suffisant. Il faut démultiplier nos interactions avec l’Europe, notamment dans le cadre de SPARC. La France est peu présente au sein des programmes européens (Horizon 2020, Partenariat Public Privé –EuRobotics aisbl ; Effra, …). La France participe à 5,6% comparé aux 12,4% de l’Italie, 17% de l’Angleterre (quid du Brexit?) et 27% de l’Allemagne.